Ce livre, édité par le fondateur de la Francis Bacon MB Art Foundation Majid Boustany, offre un nouveau regard sur Francis Bacon, en se focalisant sur les liens uniques de l’artiste britannique avec la France et Monaco.
Cette publication présente un ensemble de textes éclairants d’historiens de l’art et plusieurs témoignages de personnalités proches de l’artiste. Elsa Boustany, Majid Boustany, Dr Margarita Cappock, Dr Rebecca Daniels, Milan Garcin, Michel Giniès, Martin Harrison, Yves Peyré, Sophie Pretorius et Jacques Saraben ont contribué à ce projet.
L’ouvrage retrace également l’odyssée de la Fondation et la rencontre de son fondateur avec l’œuvre de Francis Bacon dans un entretien inédit entre Majid Boustany et Yves Peyré, écrivain, poète et ami du peintre.
Une édition anglaise a également été publiée sous le nom Francis Bacon in a New Light.
Nous avons le plaisir d’annoncer la sortie de l’ouvrage Revisions : Francis Bacon in the Act of Painting, co-écrit par Martin Harrison et Sophie Pretorius et édité par The Estate of Francis Bacon Publishing, en partenariat avec Thames & Hudson et avec le soutien financier de la Francis Bacon MB Art Foundation.
Les œuvres de Bacon ont souvent considérablement perdu ou gagné après leur sortie de l’atelier, l’artiste trouvant fréquemment les moyens de modifier, d’améliorer ou de détruire ses peintures, même lorsqu’elles étaient accrochées aux murs des galeries ou chez les collectionneurs. Qu’il s’agisse de la disparition soudaine d’une cigarette sur Étude pour un Portrait d’un homme, 1967, ou de celle de la figure centrale de Richard Chopping sur le panneau central de Triptyque 1974-77, les révisions auxquelles procède Bacon varient énormément, par leur importance et leur intention. Les diptyques deviennent triptyques, des détails manifestement importants disparaissent purement et simplement, et les figures voyagent entre les œuvres, telles des spectres.
De nombreux artistes retouchent leurs peintures au cours de leur élaboration, mais peu de preuves photographiques subsistent de ces changements. En ce sens, l’œuvre de Francis Bacon constitue une rare exception. En choisissant, pour la première fois, de publier côte à côte la première et la dernière version d’une même œuvre, l’ouvrage Revisions : Francis Bacon in the Act of Painting propose un éclairage détaillé et inédit sur le travail de créateur de Bacon : ses méthodes de travail, ses intentions et ce qui, selon l’artiste lui-même, fait de son œuvre ou pas un véritable ‘Bacon’.
Grâce à ses recherches, publications, expositions, conférences et documentaires, et à une politique d’acquisition active, la Francis Bacon MB Art Foundation s’est établie au cours des dix dernières années comme un centre de recherche et d’études international sur Francis Bacon, et un lieu de travail essentiel pour les historiens de l’art, les chercheurs et les commissaires d’exposition.
Elle s’est attelée à tisser des liens durables avec de grandes institutions culturelles européennes, en prenant part à la plupart des expositions consacrées à Francis Bacon, qu’elles soient personnelles ou collectives, en consentant des prêts, en apportant un soutien financier ou en proposant son expertise. Le Grimaldi Forum Monaco, le Guggenheim Bilbao, la Fondation Beyeler à Bâle, le musée des Beaux-Arts de Lyon, le Centre Pompidou à Paris, la Royal Academy ou la National Portrait Gallery à Londres font partie des institutions avec lesquelles la Fondation a collaboré.
La Fondation s’est en outre imposée comme le principal éditeur, coéditeur et soutien pour la publication d’ouvrages et de documentaires sur Bacon.
Elle soutient aussi activement la recherche et la création artistique par l’octroi de bourses, à des doctorants de l’École du Louvre (Paris) effectuant leur thèse sur l’artiste britannique, ainsi qu’à de jeunes artistes diplômés de la Villa Arson (Nice).
Enfin, depuis son ouverture en 2014, la Fondation propose des accrochages dans ses murs, afin de faire découvrir au grand public la collection du fondateur (la MB Art Collection), à travers une visite hebdomadaire guidée et gratuite, sur réservation.
Majid Boustany, fondateur et président de la Francis Bacon MB Art Foundation, a par ailleurs souhaité s’associer au musée du Louvre et à l’École du Louvre en devenant « mécène majeur » de ces prestigieuses institutions. Il a également soutenu des projets en lien avec l’association AWARE (Archives of Women Artists, Research and Exhibitions).
À l’occasion de cet anniversaire, plusieurs événements viennent faire écho à ces dix années d’engagement en faveur du rayonnement de l’œuvre monumentale de Francis Bacon :
À l’occasion de cet anniversaire, plusieurs événements viennent faire écho à ces dix années d’engagement en faveur du rayonnement de l’œuvre monumentale de Francis Bacon :
> L’exposition « Francis Bacon : œuvres graphiques », présentée jusqu’au début de l’année 2026 à la Francis Bacon MB Art Foundation, à Monaco.
> L’exposition « Francis Bacon et l’âge d’or du design », proposée jusqu’au 5 janvier 2025 par l’Espace de l’art concret-Donation Albers-Honegger, à Mouans-Sartoux, dont la Francis Bacon MB Art Foundation est le partenaire principal et assure le co-commissariat.
> Le prêt par la Francis Bacon MB Art Foundation à la National Portrait Gallery, à Londres, de rares photographiesde Francis Bacon, présentées dans l’exposition « Francis Bacon : présence humaine », jusqu’au 19 janvier 2025.
> L’exposition « The Anointing », à la Villa Arson, à Nice, consacrée à Lukas Meir, lauréat 2023 de la bourse de la Francis Bacon MB Art Foundation, jusqu’au 2 février 2025.
> Et, spécifiquement publié à cette occasion, Francis Bacon sous un nouveau jour,un ouvrage de référence qui offre un regard neuf sur l’artiste, en se focalisant sur les liens uniques qu’il a entretenus avec la Côte d’Azur, la France et Monaco, mais aussi en présentant un ensemble de textes éclairants d’historiens de l’art et de témoignages de personnalités proches de Bacon, ainsi qu’une rare interview de Majid Boustany, par Yves Peyré.
Le rayonnement de l’œuvre de Francis Bacon constitue, et ne cessera de constituer, l’une de mes plus hautes priorités. Je nourris également l’espoir que les recherches à venir et le soutien proposé aux futurs projets liés à Bacon révéleront des facettes encore méconnues de cet artiste sans pareil.
La Francis Bacon MB Art Foundation fait partie des prêteurs importants pour cette exposition majeure consacrée à Francis Bacon, actuellement présentée à la National Portrait Gallery à Londres jusqu’au 19 janvier 2025. Notre institution a prêté à cette occasion une série de rares photographies de Bacon, dont deux portraits uniques du peintre britannique, réalisés par Helmar Lerski et par Francis Julian Gutmann.
Présentant plus de 55 œuvres des années 1950 à nos jours, cette exposition explore le lien profond qu’entretenait Francis Bacon avec le portrait et la manière dont il a remis en question les définitions traditionnelles du genre.
Depuis ses réponses aux portraits d’artistes antérieurs jusqu’aux peintures à grande échelle commémorant des amants perdus, les œuvres de collections privées et publiques mettent ici en lumière l’histoire de la vie de Bacon. Outre les autoportraits de l’artiste que l’on retrouve dans l’exposition, les modèles présentés incluent Lucian Freud, Isabel Rawsthorne et ses amants Peter Lacy et George Dyer.
Lukas Meir a obtenu en septembre 2023 la quatrième bourse de soutien attribuée par la Francis Bacon MB Art Foundation à un jeune artiste diplômé de la Villa Arson, titulaire d’un diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), obtenu grâce à sa pratique et à sa production artistique dans le domaine de la peinture ou du dessin. À la fois peintre et sculpteur, Lukas Meir montre dans ses travaux des scènes de la vie quotidienne en utilisant un langage visuel qui évoque la peinture religieuse de la Renaissance.
Son Exposition « The anointing » (L’onction) est présentée à la Villa Arson jusqu’au 02 février 2025. Que sont devenues les vacances à l’ère du capitalisme tardif ? C’est la question qui anime le travail pictural et sculptural de Lukas Meir, lorsque ce dernier observe les plages bondées de corps, véritables temples dans lesquels semble se dérouler cet étrange rituel profane, ou « presque religieux », comme le dit l’artiste. Un rituel qui « promet la rédemption des souffrances terrestres », et qui se manifeste notamment par l’heureuse acceptation d’une blessure : le coup de soleil. Lukas Meir y voit un acte de foi, l’autopunition d’une société-martyre, « prête à mourir pour sa croyance en une croissance éternelle ». Dans l’économie ironique et délibérément exagérée de cette métaphore, un rôle fondamental est joué par la crème solaire : une tentative de protection et de guérison, une « extrême-onction FPS 50 ». Cette crème solaire apparaît sur les peaux blessées des baigneurs d’une façon grotesque et troublante : parfois maquillage de clown, parfois étalée jusqu’à couvrir entièrement les visages, la grossièreté de ces taches blanches rentre en contraste avec le pinceau autrement réaliste et très fin de l’artiste, capable de citer certains grands maîtres du passé tout en les désacralisant.
Nous sommes heureux d’annoncer la sortie du dernier livre de Michael Peppiatt, Francis Bacon: A Self-Portrait in Words (Francis Bacon : autoportrait en toutes lettres). Il constitue à ce jour l’ouvrage le plus complet consacré à la correspondance et aux interviews de Francis Bacon. Cette anthologie, composée avec soin, offre une immersion dans la vie et les pensées de l’artiste, à travers notamment ses entretiens avec Julian Jebb et Pierre Koralnik où il aborde son combat contre l’alcoolisme, ou bien à travers des lettres, provenant de diverses archives, qui révèlent aussi bien ses banals problèmes d’argent que la profondeur de sa psyché.
Le fondateur de la Francis Bacon MB Art Foundation a autorisé la reproduction de certaines de ces correspondances issues de sa collection dans cet ouvrage. Les archives de la Fondation recèlent le fonds le plus important de lettres et de cartes postales échangées entre le peintre et un grand nombre d’amis, de compagnons, de membres de sa famille ou de simples connaissances, mais aussi avec certains écrivains, directeurs de galeries et conservateurs. À ce titre, elles constituent un outil précieux pour les historiens de l’art et les spécialistes.
L’Espace de l’Art Concret, à Mouans-Sartoux, vient de publier dans le cadre de l’exposition « Francis Bacon et l’Âge d’Or du Design », présentée jusqu’au 5 janvier 2025, le catalogue éponyme, une édition réalisée avec le soutien capital de la Francis Bacon MB Art Foundation.
Ce catalogue bilingue français-anglais, qui inclut des textes d’Elsa Boustany, Fabienne Grasser-Fulchéri et Dr Rebecca Daniels, nous invite à découvrir un pan méconnu de la pratique de Francis Bacon : la création de mobilier au début des années 30, ainsi que les sources d’inspiration de l’artiste britannique pour ses créations et l’influence de cette période sur ses œuvres picturales. Bacon s’est dit très influencé par le design français et a également précisé que le post-cubisme, mais aussi le Bauhaus, l’avaient marqué profondément.
La Francis Bacon MB Art Foundation est partenaire de l’Espace de l’Art Concret pour leur exposition « Francis Bacon et l’Âge d’Or du Design » présentée à l’eac. à Mouans-Sartoux depuis le 9 juin 2024 et jusqu’au 5 janvier 2025, et a prêté plusieurs œuvres de la MB Art Collection : deux tableaux de Francis Bacon, un tableau de Roy de Maistre, un tapis, une table et un tabouret de Francis Bacon, ainsi que plusieurs documents. La Fondation a également sponsorisé le catalogue de l’exposition.
Le parcours de l’exposition présente un ensemble significatif d’œuvres du début des années 1930 de Francis Bacon, et afin de dresser un portrait plus complet du contexte de l’époque et des différentes influences de l’artiste qui l’ont marqué, outre la présentation d’objets de design, des œuvres picturales seront aussi rassemblées telles que celles de Pablo Picasso, Roy De Maistre et Fernand Léger.
Une large part sera consacrée à des peintures de la période du Purisme de Fernand Léger qui font directement écho aux dessins géométriques des tapis de Francis Bacon.
L’exposition s’attache à examiner les outils et les procédés qui ont servi à l’élaboration des estampes de Bacon, tout en offrant un éclairage sur les circonstances de leur création. Elle se propose également de sonder, à travers une sélection de gravures, les thèmes récurrents qui ont nourri l’imaginaire du peintre.
La posture de Francis Bacon vis-à-vis de la gravure se caractérise par une ambivalence notable. Si ce dernier prétend ne pas s’intéresser à ce médium, il finit toutefois par consentir à la reproduction de certaines de ses œuvres et va même jusqu’à s’impliquer dans le processus d’élaboration de ces estampes.
La première partie de l’exposition présente les plaques en métal utilisées pour la création de certaines gravures à côté des images auxquelles elles ont donné lieu.
L’accrochage souligne aussi l’importance de la répétition des images, un procédé prisé par Bacon, qui se manifeste dans ses gravures par le principe de la reproduction.
L’exposition explore, à travers une sélection d’estampes, certains thèmes chers au peintre britannique. Qu’il s’agisse de la tauromachie, de la figure humaine, de la mythologie grecque ou de sujets religieux, les thèmes de prédilection de Bacon partagent une caractéristique commune : un intérêt constant pour la condition de l’homme. La présentation de ces œuvres graphiques est donc l’occasion d’étudier en profondeur les récits qui découlent de ces thématiques.
Le parcours se trouve en outre ponctué de photographies, de documents de travail issus de l’atelier de l’artiste, ainsi que de revues et d’ouvrages in-folio, permettant de mieux saisir l’approche singulière de Bacon à l’égard de la gravure.
Toutes les pièces présentées proviennent de la MB Art Collection, la collection privée du fondateur de la Francis Bacon MB Art Foundation, Majid Boustany.
The Burlington Magazine a publié dans son numéro de septembre un article de Katharina Günther explorant la relation artistique qu’ont entretenue les artistes britanniques Denis Wirth-Miller et Francis Bacon. Il résume la recherche menée par Katharina Günther, soutenue en 2014 par notre Fondation, sur le contenu de l’atelier de Wirth-Miller situé à Wivenhoe, dans l’Essex.
L’image utilisée pour la couverture du magazine est celle de Study for ‘Dog in Movement’, tableau peint vers 1953 par Denis Wirth-Miller et faisant partie de la MB Art Collection.
La configuration de l’atelier de Wirth-Miller à Wivenhoe, très semblable à celui de son atelier londonien, plaisait certainement à Bacon. Près de vingt-cinq ans durant, il a régulièrement partagé cet espace exigu et très encombré avec Wirth-Miller, avant d’acheter une maison, non loin de celle de son ami, en 1975. Il avait trouvé dans l’espace de travail offert par Wirth-Miller un second domicile artistique/un second lieu de travail.
Katharina Guenther avait pour mission de mener à bien un projet de recherche de douze mois visant à analyser une collection de documents de travail, associés à Francis Bacon, provenant de la MB Art Collection, sur lesquels aucune recherche n’avait été effectuée auparavant.
Une année durant, les objets ont été étudiés avec le plus grand soin et évalués attentivement dans l’intention de mieux comprendre le matériel, leur rapport avec les deux hommes, et les activités de Bacon dans la campagne de l’Essex.